JEAN-FRANÇOIS BRIÈRE / Brière Habitats // Du 7 au 12 mai 2024

Du 7 au 12 mai 2024

HORAIRE
mardi de 10h à 18h
mercredi de 10h à 18h
jeudi de 10h à 20h – Vernissage à 17h
vendredi de 10h à 20h
samedi de 10h à 18h
dimanche de 10h à 18h

Vernissage le jeudi 9 mai 2024

Performance sonore le 11 et 12 mai 2024 à 14h00

Je m’intéresse au médium photographique en portant un regard sur le phénomène de reproduction. Mon exploration se concentre sur les origines et les formes primitives de la photographie, tout en adoptant une perspective actuelle sur ce médium. Que ce soit en chambre noire ou en atelier, je m’exerce à manipuler les codes et les références propres à la photographie.

En chambre noire, j’expérimente différentes techniques alternatives en utilisant des papiers photosensibles expirés. Ces supports papier influencent significativement le processus, Le temps modifiant la réactivité des sels d’argent, créant ainsi des textures et des teintes inattendues dues à la luminosité, à la température et à l’humidité des lieux où ils ont été entreposés. J’expose ces papiers à différentes sources lumineuses et compose des images en utilisant des objets, des acétates imprimées, du plexiglas et du verre. Mon approche consiste à dialoguer avec le hasard tout en cherchant à maîtriser certains éléments. Que ce soit avec des montagnes qui n’en sont pas, des lieux improbables, des compositions abstraites ou des sujets plus concrets, j’utilise l’illusion et joue avec l’attention de l’observateur.

Parallèlement, j’explore les différentes techniques de reproduction numérique, la photogrammétrie, m’intéressant à la réinterprétation, à l’authenticité et à la notion d’auteur.

Avec le projet Habitat j’explore entre autre la photographie de paysages qui a été largement utilisée depuis les débuts de la photographie. En chambre noire, je joue avec des techniques telles que le photogramme, l’immersion sélective dans le développeur noir et blanc (chimigramme), l’impression analogique à partir d’images de rochers, de maquettes ou de corps humains pour créer des lieux qui n’existent pas. En utilisant des papiers périmés pour imprimer mes photos, j’obtiens une atmosphère onirique et parfois inquiétante qui rappelle des temps anciens.

Pour savoir plus sur la démarche de l’artiste cliquez ICI.

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