CATHERINE LEJEUNE / lueurs nocturnes, personnes-portails et autre machines insaisissables // Du 19 juin au 26 juin 2023

exposition de fin de maîtrise de Catherine Lejeune

alors que les énergies mondiales sont de plus en plus axées sur la production technologique, les émotions et les idées créatives participent davantage à la nouvelle forme de production économique néolibérale. par conséquent, plusieurs sphères de la vie se concentrent maintenant autour de l’efficacité et du profit. alors que même les techniques d’autosoins sont récupérées par cette nouvelle forme de capitalisme, la surcharge mentale ainsi que la perte de pouvoir individuel entraînent des troubles endémiques tels que la dépression et l’anxiété. 

en réponse à ce contexte globalisé, cette exposition vise à explorer les potentiels de l’iridescence, la stimulation stroboscopique, la transe et la célébration dans le but de manifester des contre-espaces de résistance dans le monde réel, et d’encourager l’émancipation des normes ainsi que des contextes d’isolement, tout en recherchant de nouvelles approches pour prendre soin des expériences du quotidien pour se transformer à des échelles individuelles et collectives. 

par sa pratique transdisciplinaire de la recherche-création, catherine lejeune tente de cultiver et de réimaginer des micromouvements de résistance, ainsi que les répercussions complexes découlant de l’omniprésence des mécanismes néolibéraux sur la condition humaine et la construction des savoirs. s’appuyant sur une approche holistique, utopique et intersectionnelle ainsi que sur des méthodes issues de diverses disciplines artistiques et scientifiques, lejeune tente de spéculer des mondes sensibles aux constructions perceptuelles qui façonnent la compréhension des réalités expérimentés. son travail installatif, performatif et numérique explore les dimensions sociopolitiques, éthiques et affectives des relations tissées entre les humain.e.s, les matières et les machines. 

catherine lejeune reconnaît que tiohtiá:ke — mooniyang — montréal est situé en territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé et partage sa gratitude pour la nation kanien’kehá : ka, gardienne de ses terres et ses eaux, 

et tient également à exprimer ses profonds remerciements à Philippe-Aubert Gauthier, Raphaël Lejeune, Jonathan Labrecque-Poirier, Sophie-Anne Bélisle, Louis-Charles Gagnon, Ceyda Yolgörmez, Rachel Tardiff et Mathieu Jacques. 

—————————————-

as global energies increasingly revolve around technological production, emotions and creative ideas are increasingly involved in the new form of neoliberal economic production. consequently, various spheres of life are now centered around efficiency and profit. even techniques of self-care are being co-opted by this new form of capitalism, resulting in mental overload and the loss of individual power, leading to endemic disorders such as depression and anxiety. 

in response to this globalized context, this exhibition aims to explore the potentials of iridescence, stroboscopic stimulation, trance, and celebration in order to manifest counter-spaces of resistance in the real world, and to encourage the emancipation from norms and contexts of isolation, while seeking new approaches to care for everyday experiences and to undergo transformation at individual and collective scales. 

through their transdisciplinary practice of research-creation, catherine lejeune endeavors to cultivate and reimagine micromovements of resistance, as well as the complex repercussions stemming from the ubiquity of neoliberal mechanisms on the human condition and knowledge construction. drawing upon a holistic, utopian, and intersectional approach, as well as methods derived from various artistic and scientific disciplines, lejeune strives to speculate on sensitive worlds shaped by perceptual constructions that inform the understanding of experienced realities. their installation, performative, and digital work explores the sociopolitical, ethical, and affective dimensions of relationships woven among humans, materials, and machines. 

catherine lejeune acknowledges that tiohtiá:ke — mooniyang — montreal is located on indigenous territory, which has never been ceded, and expresses gratitude to the kanien’kehá:ka nation, the caretakers of the land and waters, 

and would also like to extend profound thanks to Philippe-Aubert Gauthier, Raphaël Lejeune, Jonathan Labrecque-Poirier, Sophie-Anne Bélisle, Louis-Charles Gagnon, Ceyda Yolgörmez, Rachel Tardiff and Mathieu Jacques. 

Laisser un commentaire