Aphrodite\Vénus
Exposition du 11 au 14 août 2016
Vernissage, le jeudi 11 août de 17 h à 20 h
Performance en direct à 19 h
Heures d’ouverture de 12h à 17h30
Se concentrant essentiellement sur la déconstruction de narratifs historiques, la pratique de l’artiste est dirigée vers la transformation et l’archivage de matériaux de diverses formes, amassés lors d’explorations vidéos et performatives. Des objets trouvés, des dessins, de la poésie et des sculptures de bois sont combinés lors de performances rituelles et sont contextualisés de nouveau dans des installations multimédias, investiguant les voix des femmes à travers l’histoire pour commémorer leur force et leur résilience. Encadrant son processus créatif dans une méthodologie quasi-scientifique, sa recherche est centrée sur l’archéologie, sur la théorie féministe et la mythologie, en se concentrant particulièrement sur les textes fondateurs de la civilisation Occidentale. Dans un processus continu de transition entre des espaces vastes et des espaces confinés, entre des narratifs physiques et des installations sculpturales, entre le digital et le papier, l’artiste tente d’explorer la complexité de l’identité, de la vulnérabilité et de la féminité.
Dans sa première exposition en solo intitulée Aphrodite/Vénus, Marie Ségolène s’efforce de déconstruire l’archétype d’Aphrodite. Aphrodite/Vénus est une exploration du désir, de l’identité et de la mythologie au moyen de la photographie, de la vidéo et de performance.
Cette exposition intime est l’aboutissement de quatre mois de collaboration avec, entre autres, le vidéographe John Londono, les photographes Olivier Gariépy, Charles Halsey (NYC) et Stacy Lee ainsi qu’avec la styliste Courtney Pedersen et l’orfèvre Garrett Johnson (blessedpoppy).
Aphrodite/Vénus est une quête pour décortiquer le rôle de l’identité de la déesse dans la mythologie occidentale. Aphrodite est révélé comme étant q’une accumulation de projections des désirs et fantasmes issus de la méconnaissance de l’identité de la femme. Au cours de cette série, Aphrodite devient une métaphore pour les femmes, pour « l’artiste » ainsi que pour une soif insatiable de perfection.
Crédit photo : Marie-Ségolène