We, « Other » / Nous, « Autres »
Alexandre Pépin, Brent Morley Smith, Cindy Phenix, Kara Sterne, Katherine Lewis, Laurence Philomene, Monica Rekas
Commissaire: Miles Petrella
Du 8 au 18 mars 2016
Vernissage le samedi le 12 mars de 17h à 20h
Using aspects of late-eighteenth and nineteenth-century aesthetics as a departure point, We, “Other” intends to reframe these eras and their ideological lineage within a contemporary art context. This exhibition displays an array of media to convey the different sensibilities put forth throughout the Late Baroque/Rococo period and the Victorian era. Together, these works deconstruct notions of taste, craft, materialism, identity, accumulation, and fetishism. Identity through dress/objects, material excess, and immersion through new media are also explored, prompting the viewer to question their concept of decadence.
The included works seek to arouse the viewer while subverting universal truths surrounding beauty, knowledge, objects, sexuality, and the universal subjects which construct these very notions. The exhibition aims to achieve a sense of opulence, theatricality, and emotive presence by means of overloading audiences’ sensorial and spatial experience.
We, “Other” offers a space to open the discourse surrounding the rise of the constructs built by the Enlightenment period as they have trickled down to the present day. A space for, in Michel Foucault’s words, “We ‘Other Victorians’”.
Utilisant comme point de départ des aspects esthétiques de la fin du dix-huitième et du dix-neuvième siècle, Nous, “autres” cherche à recontextualiser ces époques et leurs idéologies communes dans l’art contemporain. L’exposition utilise une variété de médiums afin d’adresser les differentes sensibilités apparues lors des époques du Baroque Tardif/Rococo et de l’ère Victorienne. Ensembles, les oeuvres déconstruisent les idées de goût, d’artisanat, de materialité, d’identité, d’accumulation, et de fétichisme. Ce concept d’identité se développe aussi à travers l’habillement et l’objet, les excès matériels, et le caractère immersif des nouveaux médias, amenant le public à reconsidérer sa conception de la décadence.
Les oeuvres présentées cherchent à stimuler les spectateurs et spectatrices tout en renversant les concepts universels de beauté, de connaissance, d’objet, de sexualité, et les sujets universels qui construisent ces mêmes notions. C’est par l’excessivité des expériences sensorielles et spatiales que l’exposition crée un sentiment d’opulence, de théâtralité et d’émotion.
Nous, “autres” ouvre un espace de discussion quant aux constructions du siècle des Lumières ainsi que de leurs retombées dans un contexte contemporain. Un espace qui, dans les mots de Michel Foucault, est celui de “Nous autres, victoriens”.
Photo : Laurence Philomene